C’est avant tout accéder à une certaine sensibilité liée à notre environnement. Découvrir ce que l’ensemble de notre corps peut nous apporter. Cela passe néanmoins par la capacité à notre esprit de se concentrer sur ce qui est précieux comme l’apaisement de notre âme qui permet une stabilité émotionnelle à travers les épreuves vécues.

S’accorder notre « temps » au « temps ». Humainement, nous ne pouvons nous passer de celui-ci mais si la symbolique de prendre du recul sur des expériences de vie traumatisantes reste symbolique. Un échec reste catalogué comme tel que si aucune action n’est engagée derrière. Ressassé les faits passés, contourner les situations délicates, devenir observateur/observatrice plutôt qu’acteur/actrice. Les erreurs du passé ressurgissent lorsque le repos n’est pas pris à temps. S’obstiner à développer cette capacité pour permettre l’apaisement d’un futur serein.

Ressentir au travers de ses doigts, de ses mains, un courant d’air frais, s’apprivoiser une forme non déterminée, toucher un espace connu des initiés. Lorsque l’esprit pressent et enveloppe d’une manière non conventionnelle, un sentiment de ne pas être seul(e). Étude d’un obstacle intemporel situé entre deux mondes où la raison n’aboutie qu’à une forme de folie, et pourtant, celle-ci s’amuse sur les rivages d’une appréhension.

Se connaître une force intérieure capable de changer notre vision des éléments qui se présentent à nous, de manière successives, établies ou imprévues. S’entêter dans un cheminement d’énergies, quelque soit le flux, pour se découvrir une plénitude propre à soi-même.

Être éveillé(e), c’est ça.